dimanche 6 décembre 2015

(Mis en ligne le 14 octobre 2014, revu le 3 janvier 2015, enlevé et remis en ligne ce 6 décembre 2015) 

Incompréhension...

C'est effrayant que de se dire que cela,
Vers quoi on se détermine et s'achemine,
Vous voit tranquillement vous débattre dans la déprime, 
Vous regarde complaisamment patauger dans le pathos, 
Vous prépare le terrain de la névrose... 

En arriver à cela, en dernière extrémité... Parce que l'on ne se défend pas... Parce que l'on protègerait cet autre que soi, de lui-même, de sa propre et incompréhensible logique à la provocations... Mais qu'est-ce que je vous ai fait ?

Est-ce possible que celui-ci, celui envers qui l'on ne peut pas être plus compréhensive, à qui on tient  plus qu'à soi-même... ( Si, si, j'insiste ! Avec patience, ménagements, égards, avec même le sacrifice de notre propre confort, de nos entreprises immédiates ou sur long terme, nos projets académiques, notre travail d'écrivain, de nos ambitions les plus légitimes... Tout cela comme depuis vingt ans et renouvelé pareil depuis vingt mois) ne se souci pas le moins du monde de l'autre que nous sommes, n'ayant pas le minimum de prévenance et de réciprocité, d'attention et de bienveillance ? Tandis qu'on se casse la tête sur un problème insoluble, qu'en l'état l'on ne comprend pas, que l'on ne peut pas comprendre... dont on s'exige tant et s'accuse, se reproche de ne pas comprendre... Pas un geste, pas un mot, pas un signe, pas un indice qui aurait clarifié les choses, aidé, soulagé. Au contraire, tout pour induire en erreur,  brouiller les pistes, vous barrer la route, envenimer les choses et problématiser, capitaliser sur des malentendus et leurs emprises, les cumuler et accessoirement-intrinsèquement vous pousser à la faute... l'échec.
 
Écœurement que d'avoir été laissée dans la plus complète incompréhension, quand il aurait suffit de quelques mots pour éclairer l'incompréhensible... collusion (depuis le début, n'est-ce pas ?). Des mois durant, sans avancer en voulant tellement avancer et rien... (et rien, nul secours, pas de quartier, quand on se débat vainement, sans savoir sur ce quoi ça s'articulait et qui changeait tout. Ca change tout ! C'était donc cela !)... Sans doute que l'on voulait, on pensait, sauver les apparences ou ses simulacres (ce que j'avais donc en face ?)... Alors vingt ans ou vingt mois après, même haut-le-cœur et lassitude, pour ce qui, pour moi, démissionnaire et mercenaire n'a pas de visage, d'assise, de consistance, de raison d'être... Je me dis écœurée-vaincue-anéantie par de vains "vainqueurs" et je me re-écris purement et simplement "Défaite". "DÉFAITE", si vous entendez ! Par pitié ! Revenant a ça une fois pour toute, pour ne plus y revenir. Et puis cette évidence désormais scellée, qu'il me faut donc pointer, accuser : ce que vingt ans ou vingt mois n'ont pas fait...

Comment dire ? Moi, je croyais que l'on voulait la même chose : quelque chose de bien... Cette IDÉE ! Sinon  quoi ? Et quoi d'autre que le mot juste, le mot vrai, attendu à sa place, le "mot" qui soulage, panse, guéri, allège, libère, circule, communique, réconcilie, accorde... Comme si ça se pouvait et parce qu'il le faut, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire à la place. En tout cas, ne voulant rien moins qu'aller en cette direction et définitivement engagé, s'y maintenir.
  
Mais, peu importe ce que je vous ai amené... Je vous ai dérangé ? Pardon. Vous m'aviez pourtant dit que ça vous intéressait... Quelle erreur! J'ai perdu mon temps. Et maintenant laisser tomber ? Que clamer ? Que revendiquer ? Je suis désolée. Tenez donc : c'est moi qui m'excuse. Mais si, j'insiste, il le faut ! Mais comment se sentir quitte et s'estimer dégagé, délié... Mais tout ce temps perdu, alors que l'on (je) était là, déterminé et prêt à tout pour d'abord tenir, faire face et avancer...  Vers quoi se tourner ? Comment se retourner ? En revenir ? 

Sinon quoi ? Quand on n'est pas arrivé et que l'on n'arrive pas ? Faire ce qui reste à faire, aussi bien et ainsi que ce qu'on l'a déjà montré, accompli, signifié, tel qu'on sait le faire, hors récipiendaire et abstraction de destinataire... Avec le COURAGE de cela. Surtout s'alléger de ce qui retient et pèse, passer outre et pousser, tendre, encore un peu plus loin, un peu plus, continuer, plus que tout, savoir pour soi-même le travail que l'on mène et conduit, avec ou sans réciprocité ou compréhension, avec ou sans : "MERCI" ou " BRAVO ". Tout pareil.



lundi 11 août 2014

Editions Gallimard

Lettre:

A l'attention des Editions Gallimard.

Chère Madame, cher Monsieur

Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir trouver, ci-joint, le tapuscrit dont je suis l'auteur : Facteur  Grignan signé Rose Bayle. Un premier roman, qui reconstitue le puzzle d'une histoire originale et méconnue, qui s'est jouée au tournant des années 1900, autour du château de Grignan, grande Histoire et histoire littéraire mêlées.... Je l'ai écrit sous le pseudonyme Rose Bayle inspiré par Pierre Bayle* (1647-1706) ...

*Pierre Bayle auteur du Dictionnaire critique et historique qui porte son nom, de Les Nouvelles de la République des Lettres envoyées en son temps dans toute l'Europe et aussi Pensées diverses sur la comète...

vendredi 25 juillet 2014

Barthes : travail facile

Roland Barthes et de l'importance d'une "première petite consécration"... quand on écrit.
(...) ce travail jouissif dans l’ordre de l’écriture ou de l’intellectualité, on n’y accède pas tout de suite. Il faut d’abord, je crois, une sorte de baptême ou de sanction sociale. C’est à dire, il faut que la première chose que vous avez écrite librement, elle soit bien reçue et que, ensuite, le reste vous soit demandé. Sans cette espèce de première petite consécration le travail ne peut pas faire plaisir. Le travail d’écriture reste une pratique très angoissée qui est menacée par des dangers terribles qui sont la velléité, l’impuissance, la graphie, la tentation d’écrire sans y arriver et tous ces dangers sont effectivement très réel et je pense qu’il n’y a qu’une chose qui le surmonte, je le répète, c’est de pouvoir publier… une première chose et qu’elle soit écouté, qu’elle soit reçue mais à partir de ce moment-là, je dirai que vraiment tout, je crois, devient facile. Certes, on peut réussir ou rater un texte. Un texte peut être bien ou mal accueilli par la suite, il n’empêche c’est un peu comme une mayonnaise ou crème qui a pris et vous ajoutez du travail et ça prend toujours de mieux en mieux.
Roland Barthes à propos du travail jouissif d’écrire (ma transcription tiré de Les Saveurs du savoir, archives INA, 4 cd en coffret, 1993).

lundi 31 mars 2014

Définition du mot FACTEUR :

Nom masculin (latin factor, -oris, auteur).
Fait jouant un rôle dans le déclenchement ou l’évolution d’un phénomène.

Agent, élément qui concourt à un résultat ; cause : Un facteur de succès.

S'emploie suivi d'un nom apposé pour indiquer l'élément déterminant qui intervient dans le résultat, dans l'événement : Le facteur chance n'a pas joué cette fois-ci.

mercredi 18 décembre 2013

OFFRE EXPERIMENTALE TEMPORAIRE

SUSCEPTIBLE DE MODIFICATIONS SANS PRÉAVIS


dimanche 29 septembre 2013

Dernières mises au point

Format 13 X 18, 240 pages.

mardi 9 juillet 2013

mercredi 12 juin 2013

@... vous écrivez fort bien

retour sur un premier retour

18/08/2011
rose bayle à @
Bonjour,
Je sors du bureau de la Poste de Grignan,  vous recevrez donc bientôt, mon envoi qui part avec le courrier, aujourd'hui.
Cordialement     rb
           
19/08/2011                
@ à rose bayle
Merci pour vos mails. J'attends donc votre texte.
Très cordialement
           
23/08/2011
@ à rose bayle
J'ai recu votre tapuscrit hier. Je commence sa lecture...
Bien à vous
           
24/08/2011     
@ à rose bayle
Chère Madame,
Je viens d'achever la lecture de votre tapuscrit qui m'a vivement intéressé. L'architecture du livre est surprenante, mais je me suis laissé prendre au jeu et ai trouvé un vif intérêt à vous lire, d'autant plus que vous écrivez fort bien.
Voulez-vous que je vous réenvoie le texte ? Sinon je vous propose de le garder jusqu'à votre prochain passage à Paris au cours duquel j'espère bien que nous pourrons nous voir pour en discuter.
Très cordialement
           
26/08/2011     
rose bayle à @
Cher Monsieur,
Merci pour votre si aimable appréciation, qui m’apparait tel un rêve. Cela m’est, à la fois soulagement et encouragement. VRAIMENT MERCI.
La veille de votre dernier mail, je lisais dans la Correspondance de Mme de Sévigné (p597, tome 2, en Pléiade), une lettre de Bussy Rabutin. Il soumettait à l’approbation de sa cousine, Mme de Sévigné, ses nouveaux écrits d’historien :   
bJe voudrais bien plaire à tout le monde, (….),
je veux dire à tous les honnêtes gens, mais au moins,
je préfèrerais votre approbation à toutes les autres,
si je n’en pouvais avoir qu’une.
Ce que je vous envois, pour vous en faire réponse.

Hier, jeudi 25 aout, au café de Grignan, une fois votre mail consulté, et forte de cela, j’ai commencé une nouvelle lecture, de mon Facteur Grignan, que je suis allée poursuivre à la Bégude de Mazenc, au Café des Platane, en face du parc du château Loubet, où j’ai passé l’heure du repas, en commandant une salade de tomate. De là, je suis allée à Marsanne, où j'ai à nouveau fait halte. Et puisque j’étais près de Montélimar, je suis allée dans un garage, en pourtour de ville, pour faire enfin changer les 2 pneus avant de ma voiture, qui en avaient bien besoin et où, en attendant, j’ai pu continuer à lire. A 18H45, de retour vers Grignan, je suis revenue par la Bégude où je me suis à nouveau arrêtée une dernière fois, pour arriver à l’ultime page, avant la tombée de la nuit. Sans l’avoir voulu, ni fait exprès, rétrospectivement, il me semble, que ce jour là, il me fallait en  passer par là, dans ces lieux de Loubet, sur les pas de Boni, dans cette Drôme familière, pour  vous en rendre compte, ainsi qu’un accusé de réception…
Bien cordialement depuis Grignan     rb